Le bâtonnier heureusement n'est pas seul directeur il ne pourrait pas. Il est de plus d'un conseil de l'ordre. Qui est plus ou moins composé en fonction de la taille du barreau. Lyon étant le premier barreau de province ou le deuxième barreau de France, un conseil de l'ordre assez important à Paris je crois qu'ils sont plus d'une quarantaine à Lyon nous devons être 24. Et le conseil de l'ordre et le bâtonnier tous les quinze jours lors des assemblées du conseil de l'ordre. Les membres du conseil de l'ordre sont élus par l'ensemble de leurs pairs. Toutes les avocates et tous les avocats du barreau de Lyon participent tous les ans à des élections puisque c'est un renouvellement tous les ans triennal, depuis les mandats de trois ans. Pour nous le Conseil de l'ordre. Et les membres du conseil de l'ordre sont bénévoles travaillent d'arrachepied à la tête d'une présidence de la Commission des droits de l'homme. Ça peut être la Commission comptabilité de la Commission de droit pénal commission Droit de la famille nouvelles technologies etc. Chaque commission travaille sur des sujets et les sujets qui préoccupent l'approche de la profession et la société civile notamment à Lyon et participent à aider le bâtonnier dans sa gestion. Le bâtonnier il a la gestion de représenter l'ordre au niveau des pouvoirs publics. Mais il a aussi la gestion de gérer l'ordre c'est à dire à chaque fois qu'il y a un différend entre un justiciable et un avocat. Le bâtonnier saisi ou entre des avocats entre eux le bâtonnier est saisi ou un contentieux entre un différend entre un avocat et un magistrat. Le bâtonnier est aussi saisi et c'est lui qui rend une décision arbitrale qui tranche et qui trouve la solution.
Le barreau de Paris gère, comme le bâtonnier du barreau de Lyon - sous Barreau - la Conférence des bâtonniers représente les 180 barreaux de France. Par l'intermédiaire de leur bâtonnier et le Conseil national des barreaux qui a été créé dans les années 90, tout de suite après la fusion entre les avocats et les conseils juridiques représentant entre guillemets, c'est au regard des pouvoirs publics. L'institution qui représente la profession d'avocat au niveau national et international. C'est une assemblée composée de 82 membres qui sont élus par leurs pairs, c'est à dire par toutes les avocates et tous les avocats de France. Et qui travaillent d'arrachepied sur toutes les évolutions législatives sur tous les textes qui leur sont proposés et qui est je pense un garant pour le grand public qui veille à ce que parfois le législateur se laisse un peu emporter par des réformes un peu intempestives. Le Conseil national des barreaux prend systématiquement des positions pour défendre les justiciables et aussi les intérêts de la profession mais surtout le justiciable contrairement à ce que les gens peuvent penser quand des maîtres des avocats manifestent et notamment les dernières manifestations auxquelles on a eu lieu qui ont eu lieu il y a quelques semaines contre la loi justice. Ce n'était pas tellement pour les avocats. Pour une fois ce n'est pas pour problème pour les avocats c'est surtout pour les justiciables. Parce qu'on est en train de rompre le lien entre le justiciable et son juge.
Au poste de corporation parce qu'on appartient à une profession ordinale. Et que l'on est tous attachés à cette notion d'originalité leur finalité puisque l'on en parlait tout à l'heure. C'est la déontologie c'est ce le secret professionnel entre autres de toutes les missions et les obligations que nous avons c'est notre code déontologique. Mais c'est aussi un sentiment d'appartenance à une famille. C'est à dire que quand un confrère a des difficultés il est tenu de voir son bâtonnier il va voir son bâtonnier lui en fait pas et quelques difficultés que ce soient des difficultés matérielles des difficultés personnelles des difficultés avec ses associés le bâtonnier et les membres du conseil de l'ordre sont là pour aider les confrères c'est encore un sens entre guillemets bonus pater familias. C'est le beau père de famille il est là pour gérer ses ouailles et les protéger mais aussi les administrés quand elles font des sottises. Et la somme a des confrères qui font des sottises parce que l'erreur est humaine. Du coup le bâtonnier c'est comme le père des avocats serait qui dans ce cas la merde d'avocats. Aux avocats mais ça serait la justice.
Pendant deux ans vous ne faites que ça vous vous occupe de vos confrères nuit et jour. Et vous pouvez avoir un appel d'un confrère qui est de permanence des gardes à vue et qui a un sushi un soir avec un substitut de permanence. Vous pouvez l'avoir un confrère qui vient vous voir et qui vous annonce comme ça m'est arrivé qu'il est atteint d'une maladie incurable et que vous amène ses dernières volontés en vous disant J'ai plus de famille je suis tout seul. Monsieur le Bâtonnier je vous remet mes dernières volontés s’il m'arrive un pépin. J'aimerais que ce soit vous qui vous occupez de mes enfants. J'ai perdu mon mari etc. C'était en l'occurrence une jeune femme et ça c'est assez traumatisant du point de vue social ça vous apporte la chance et le plaisir de rencontrer des tas de gens que vous ne connaissez pas de tous les horizons. Et c'est assez agréable du point de vue professionnel. Personnellement ça ne m'a pas apporté grand-chose. Mais je le fais, j'ai voulu être bâtonnier j'ai voulu me consacrer à cela pendant deux ans car je dirai alors ça peut faire marrer mais par altruisme et parce que j'aime bien m'occuper des autres. Et que j'aime bien donner du temps pour les autres.
C'est un vieux truc un vieux surnom.
La pédagogie la pédagogie du bâtonnier et des membres du Conseil de l'Ordre est toujours elle est toujours présente ça ne s'invente pas. Ce qui est le problème de notre profession mais comme beaucoup d'autres professions je pense c'est le nombre on n’est pas loin de 3500 à Lyon et 3500 c'est énorme. On se connaît plus il y a une époque même avant que celle que j'intègre la profession toutes les avocates et tous les avocats se connaissaient ils se tutoyer tous. J'avais plus ou moins des affinités les uns avec les autres ils pouvaient se dire des mots d'oiseaux entre guillemets en plaidant ou être virulents les uns à l'égard des autres. Mais dès que la robe est déposée le prétoire était fermé il allait prendre un verre ensemble. Il y avait il y avait une certaine convivialité alors l'ordre essaye à travers les différentes manifestations qui sont organisées de conserver cette convivialité et cette confraternité. Mais c'est vrai que c'est de plus en plus difficile eu égard au nombre de confrères qu'il y a Lyon. Je ne parle pas à Paris ils sont 27.000 donc c'est quasiment impossible et il reste quand même de la solidarité par le fait de tous les personnels avocats énormément de solidarité. Quand vous avez un confrère qui connaît des difficultés notamment difficultés financières parce que ça arrive ça je ne sais pas si le grand public le sait mais des cabinets d'avocats qui dépose le bilan il y en a. Il y en a hélas énormément qui se mettent sous la protection du tribunal et qui a par exemple à Lyon une commission de solidarité qui est là pour aider les confrères qui ont des difficultés. Les confrères qui connaissent les affres financières qui n'arrivent plus à payer leurs charges qui ne peuvent plus payer leurs salariés et qui sont obligés de fermer boutique.